Par: A.e.k .B
Les soirées musicales organisées en marge des jeux méditerranéens, sont devenues des rendez-vous inévitables aussi bien pour les familles oranaises que pour les membres des délégations invitées. Un invité serbe est même devenu la coqueluche des habitués des soirées karkabou au niveau de l’esplanade du jardin de Sidi M’hamed. Ce dernier se fait même appeler Cheikh Zlatko, lui qui ne manque aucune soirée depuis l’ouverture des jeux. La barrière de la langue ne semble pas l’avoir empêché de se faire introniser grand cheikh de Karkabou. Il danse la transe comme un pur enfant des tribus de la région d’Adrar. Dès qu’il arrive, accompagné de quelques-uns de ses compatriotes, il descend en piste pour n’en ressortir en sueur. « Il ne sait pas comment l’exprimer mais a le voir il semble qu’il vit ces moments comme un moyen de se débarrasser de toutes les tensions accumulées durant la journée. L’ensemble des troupes de Karkabou qui sont passées par le coin l’ont adopté. Elles communiquent avec lui par le geste et le rythme. En tous les cas, il gardera un souvenir inoubliable d’Oran », dira un oranais avec un air amusé.
Et même les travées du théâtre de verdure Hasni Chekroun ont pris l’habitude, depuis le début des jeux, d’offrir un espace aux invités d’Oran. Ces derniers qui se mêlent à la foule présente sont reconnaissables à leurs badges et leurs langues qui les différencient des autres présents.
C’est dire que les jeux méditerranéens et au fur et à mesure que le temps avance, ont gagné en popularité et séduisent de plus en plus les oranais. Aujourd’hui, la majorité des compétitions se déroulent à guichets fermés et devant des gradins bien garnis. C’est une aubaine pour le mouvement sportif national qui pourra élargir la base de pratiquants à la faveur de l’écoulement qu’a suscité cet heureux événement sportif.