Par :S.Habib
Une nouvelle réunion de la commission de sécurité de la wilaya a été tenue récemment à Oran. Parmi les points qui été à l’ordre du jour selon le wali d’Oran Said Saayoud figurent l’utilisation des camionnettes à l’intérieur du tissu urbain pour le tri anarchique des déchets. Il s’agit d’un phénomène qui a été constaté ces derniers mois dans plusieurs quartiers de la ville et contesté par les services de l’environnement de la wilaya. Des chiffonniers à bord de ces camionnettes qui vident les bacs à ordures et déchirent les sachets en plastique a la recherche du carton et des bouteilles PET, ce qui complique le travail des éboueurs qui prennent des heures pour nettoyer l’endroit et défigurent l’image de la ville en transformant les bacs à ordure en dépotoir à ciel ouvert. Le wali d’Oran a expliqué que le tri doit se faire dans les centres d’enfouissement et non pas dans le tissu urbain. Parmi les mesures prises également lors de cette réunion figure l’interdiction des véhicules hippomobiles. « On a observé que ces charrettes représentent un grand danger pour leurs propriétaires et les usagers de la route notamment sur les autoroutes. Même les piétons ne sont pas épargnés. Nous avons décidé d’interdire ces comportements dans les axes routiers et le tissu urbain » dira le wali Said Saayoud. Il est à noter que ce phénomène date depuis plusieurs années à Oran, toutes les tentatives menées dans le passé ont échoué à l’éradiquer. Même si ces charrettes sont des fois le seul gagne pain pour ces jeunes qui les utilisent pour la vente des fruits et légumes et la récupération des déchets valorisables. Il est à rappeler que les déchets valorisables à Oran sont d’une quantité énorme et sont des fois enfouis au niveau des centres d’enfouissement technique. Une perte d’argent considérable. Alors que ces quantités de carton, plastique, papier devaient être recyclées et valorisées pour arriver à une économie circulaire qui fait le bonheur dans plusieurs pays dans le monde grâce à la valeur ajoutée générée en matière de richesse et de poste d’emploi. A Oran de plus en plus de jeunes s’intéressent à la collecte de ces déchets qu’il soit grâce à des micro-entreprises ou des simples chiffonniers a la recherche d’un gagne pain.
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