Avant-hier, vendredi 11 mars 2022, a pris fin la première édition du Salon Africain des Affaires, qu’a abrité Oran, durant trois jours, au centre des conventions d’Oran Mohammed Ben Ahmed. Cette première édition du Salon a été marquée par la participation des représentations diplomatiques de 17 pays africains accompagnées de représentants d’institutions et entreprises de ces pays, et d’une cinquantaine d’entreprises économiques nationales, selon les organisateurs. « Cette première édition est réussie, et ce, en dépit des difficultés et les conditions d’organisation difficiles qui ont précédé l’événement, en raison des mesures restrictives liées à la lutte contre la pandémie du Covid-19, qui a privé d’y assister de nombreux pays africains qui souhaitaient participer et n’ont pas pu rejoindre la ville d’Oran », a-t-on expliqué de même source. En effet, cette première édition du Salon Africain des Affaires a réalisé des résultats encourageants, confirmant la volonté des pays africains et de leurs institutions économiques à mettre en place « une économie africaine intégrée indépendante de la dépendance qui veut que le continent africain reste un simple espace de pillage », a-t-on ajouté de même source. L’exposition qui s’est tenue en marge du salon, pendant trois jours, a connu une forte affluence des visiteurs, hommes d’affaires et chefs d’entreprises nationaux pour s’informer sur les possibilités d’établir un partenariat avec leurs homologues des autres pays africains participants. Les rencontres bilatérales en B-to-B que les ambassadeurs, accompagnés de leurs assistants et représentants d’entreprises étrangères, ont animés avec leurs homologues algériens, le deuxième jour du salon, le jeudi 10 avril 2022, ont été l’occasion d’examiner les opportunités d’investissement et d’échanges commerciaux. Les secteurs de l’exploitation minière, de la transformation et de l’entreprenariat dans le domaine des grands travaux publics, ont été parmi les sujets les plus importants abordés dans les discussions. Les différents obstacles à la mise en place d’un système économique africain intégré ont également été évoqués, et ont été jugés surmontables par les participants. En effet, ces obstacles peuvent être surmontés par la mise en place de « systèmes administratifs, douaniers et financiers africains unifiés », auquel ont appelé les hommes d’affaires nationaux et étrangers ayant pris part à ce salon. Les opérateurs économiques algériens et africains ont soulevé le problème « manque d’accompagnement bancaire africain pour les investisseurs, qui sont contraints de traiter avec des banques européennes et autres implantées dans les pays du continent africain ». Il aurait été possible d’apporter des explications à ces questions si les établissements bancaires algériens étaient présents au salon, ce que les participants espèrent voir s’incarner dans les éditions ultérieures du salon. Concrètement, et grâce aux rencontres qui ont eu lieu entre des hommes d’affaires algériens avec des ambassadeurs africains et leurs accompagnateurs dans ce salon, cinq accords de partenariat ont été conclus et seront concrétisés dans les jours suivants. Outre la signature de 25 accords préliminaires en attendant l’étude des modalités pratiques de leur réalisation entre les parties contractantes, a fait savoir. La directrice de la société Yassine Productions, chargée d’organiser le premier Salon Africain des affaires à Oran, Mme Djamila Benmahemed. Cette dernière a remercié vivement tous ceux qui ont répondu à son invitation à participer, et présente ses excuses à ceux qui n’ont pu prendre part à cette édition vu les circonstances difficiles qui ont précédé son organisation, surtout en matière de transport aérien. La même responsable promet que la prochaine édition sera meilleure.
