Par: a.e.k .B
Les karatékas algériens continuent de briller au firmament. Depuis l’exploit de Benkaddour aux jeux olympiques de Los Angeles où il avait obtenu la médaille d’or, cette discipline est restée à la traîne par rapport aux autres disciplines en Algérie. Pourtant, un grand travail se fait au niveau des clubs où la formation pour préparer l’élite est assurée. « Vous savez, c’est un véritable exploit car pour cette fois les femmes se sont bien illustrées. Par le passé, l’équipe nationale peinait à trouver des athlètes car arrivées à un certain âge, elles quittaient le circuit pour partir faire leur vie loin des tatamis. Pour cette fois, on a un bon filon avec les jeunes femmes qui ont offert à l’Algérie des médailles en or. Il faut savoir également qu’il y a un grand réservoir qui attend qu’on lui donne la chance de briller », dira le président d’une école de karaté et de sports de combat rencontrée au CCO à Oran.
L’autre discipline qui a également réussi un exploit est le badminton dont la paire algérienne s’est adjugé la médaille vermeille en battant l’Espagne.
La spécialité méconnue en Algérie a reçu un grand coup de pub avec cet exploit. Il faut rappeler dans ce cadre que sur le plan continental, l’Égypte est considérée comme un ogre. Des athlètes de ce pays se sont même offert des titres de champions du monde et l’arrivée sur la scène des algériens pourrait bouleverser la hiérarchie établie en Afrique depuis des années.
Bachir Sid Azara, a quant à lui redonné à la lutte algérienne ses lettres de noblesse. Spécialisé en lutte gréco-romaine, ce dernier nous a rappelé l’époque faste de la discipline avec les Allali et Rabah Kessoum qui étaient tous les deux montés sur le podium lors de la 7eme édition des Jeux Méditerranéens qui s’est déroulée à Alger, du 23 août au 6 septembre 1975.