Un sit-in des travailleurs communaux a eu lieu, hier matin, au niveau du siège du cabinet du P/APC d’Oran. Ils revendiquent leurs salaires et autres divers dont la nouvelle assemblée populaire parait out ! Aux cris de “Nous voulons nos droits”, plus d’une centaine de communaux issus de la Division de l’hygiène et de l’assainissement (DHA) de l’APC d’Oran ainsi que d’autres services ont observé, hier, à partir de 10h00, un sit-in de contestation devant le cabinet du P/APC de la ville pour revendiquer leurs droits “spoliés”. Cette manifestation, selon un membre du bureau exécutif du syndicat des communaux, a été décidée pour revendiquer les droits des travailleurs qui vont de la “revalorisation du salaire de base qui est actuellement de 9 000 DA aux primes et surtout la paie des deux salaires de février et mars”. Notre interlocuteur dénonce l’absence de moyens de protection chez les communaux, particulièrement en ces temps de pandémie. “Nous n’avons ni gants, ni masques contre le coronavirus. Ceux qui craignent pour leur santé les achètent eux-mêmes. Nous n’avons pas reçu de tenue de protection depuis quatre ans”, affirme-t-il. Quant au quota de lait habituel, il ajoute que “depuis près de quatre ans, nous n’avons pas reçu le kilogramme de Lahda qu’on nous donnait chaque mois”. Le syndicaliste évoque aussi parmi les griefs soulevés l’absence de promotions pour les travailleurs “depuis 1997”. Quant aux primes promises, dont celle du président de la République de 10 000 DA, là encore le bât blesse puisqu’il affirme qu’elle a été réduite de moitié par l’APC d’Oran et que jusqu’à aujourd’hui, les travailleurs n’ont rien vu venir. “Ils ont établi une liste à leur mesure et ceux qui n’ont pas travaillé pendant cette période sont bénéficiaires de cette prime”, dénonce-t-il encore. Le même constat est fait pour la prime de l’Aïd. “Chaque année, nous avons 5 000 DA de prime du mouton, mais cette fois, on nous a dit qu’il n’y avait aucun engagement à ce propos.” Enfin, il est indéniable de souligner que les ruelles de certains quartiers d’Oran, à l’image de ceux du centre-ville, croulent sous les ordures après la grève des concessionnaires privés, ainsi que les éboueurs chargés de la collecte des ordures ménagères en contrat avec la commune d’Oran.
