Les opérations de curage et de nettoiement des réseaux d’assainissement et d’évacuation des eaux pluviales, lancées par la SEOR (la société des eaux et d’assainissement d’Oran) le 1e août dernier et qui devaient s’achever le 6 septembre courant, se poursuivent toujours, a annoncé ladite société, ce mercredi, sur sa page Facebook. Les opérations qui ont touché plusieurs zones notamment celles considérées comme points noirs où des canalisations sont souvent obstruées durant les chutes de pluies, a indiqué la même source en faisant état du nettoyage de quelque 49 121 mètres linéaires, 2 541 regards et 1 199 avaloirs. Notons que ces opérations visent à prévenir les inondations durant la saison des pluies et d’éviter les scénarios des précédentes années où dès les premières précipitations un grand nombre de quartiers sont inondés. Cette année il faut le dire la SEOR a entamé les opérations de curage et de nettoiement des réseaux sanitaires et d’évacuation des eaux pluviales tôt à comparer avec les années précédentes où l’entame des opérations était vers la fin août. Cette année la campagne de prévention contre les inondations et de curage a été lancée dès le début du mois août et devait prendre fin le 6 septembre courant. Afin de mener à bien cette campagne et pour un hiver sans inondations, la direction de la SEOR a décidé de poursuivre ses opérations. En effet, chaque saison hivernale et dès les premières averses un grand nombre de quartiers et d’axes routiers se transforment en lacs. Les principaux axes routiers sont complètement inondés. Pis encore à El Barki à titre d’exemple des habitations sont souvent envahies par les eaux pluviales. Quant au 3e périphérique la situation est beaucoup plus compliquée à cause des eaux et de la circulation routière qui sont pratiquement bloquées durant les pluies et notamment durant les heures de pointe même cas de figure été également souvent constaté au niveau du Rond-point d’El Bahia. Les piétons se sont trouvés pas mal de fois obligés de marcher côte à côte avec les véhicules car les trottoirs et les passages ressemblent à des mini-piscines. Il faut noter que ce scénario est d’actualité chaque automne ou hiver à Oran, et ce n’est pas à cause du réseau d’évacuation seulement mais aussi à cause du réseau routier de la ville d’Oran qui a connu une nette dégradation au cours de ces dernières années suite au laisser-aller et au manque d’entretien. Cette année et suite aux efforts déployés en matière de prévention et d’entretien et des réseaux sanitaire et d’évacuation des eaux pluviales, le scénario ne sera peut-être autre.