Par :Aek.B
A l’approche du mois de ramadan, les prix des fruits et légumes se sont envolés, à telle enseigne que de nombreuses ménagères ont beaucoup de peine à se mettre quelques légumes dans le couffin et ne pas revenir bredouille. En effet, à quelques semaines seulement du mois de ramadan, les prix des produits alimentaires de large consommation, principalement les légumes, ne cessent de grimper, ce qui inquiète sérieusement les ménages qui ne savent plus où mettre la tête. A commencer par le prix extravagant de la pomme de terre qui varie entre 110 et 130 dinars le kilogramme, les carottes à 8o dinars, le poivron doux(vert) 150 da, le poivron doux (rouge) 350 da, l’ail entre 1200 et 2000 da, les haricots verts à 450 da, les courgettes entre 120 et 150 da, le choux fleur a 130 da, les petits pois a 130 et 150 dinars le kilogramme, et pour tout dire, il n’ y a que les oignons qui se vendent sous la barre des 100 dinars le kilogramme. Face à cette déplorable situation il est a se demander si les services agricoles et ceux du commerce sont incapable de trouver un solution pour contrôler et réguler les prix, qui restent entre les mains des commerçants véreux qui ne cherchent que l’enrichissement facile et rapide et dont la grande majorité ne détient même pas de registre de commerce, et n’ont de ce fait pas d’impôt a payer. En plus de cela, ces commerçants qui font saigner a blanc les citoyens, occupent illégalement et impunément les rues et les trottoirs entravant ainsi la circulation piétonne et automobile, ce qui pousse les citoyens a s’interroger sur la passivité des autorités compétentes « il n’ ya que le pauvre consommateur qui paye le prix fort, nous sommes dans une jungle ou, le fort dévore le faible, nous ne pensons et nous ne parlons que de la cherté de la vie et comment arrondir les fins de mois, ce n’est plus du commerce, mais du vol, c’est désolant de voir dés a présent des mères de famille s’empresser d’acheter a leurs enfant les habilles de aïd el fitr, parce qu’elles craignent la flambée des prix, c’est vraiment malheureux» s’indigne un père de famille dont le salaire mensuel ne dépasse pas 18000 dinars et qui est forcé de se faire preter une certaine somme d’argent pour pouvoir passer tant bien que mal le mois de ramadan.