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Fournitures scolaires. Les Oranais « choqués » par la nouvelle hausse des prix

Les parents d’élèves qui sont déjà saignés par la flambée des prix des produits alimentaires sont obligés de faire face aux dépenses qui accompagne chaque année le début de l’année scolaire, nouveaux vêtements pour les enfants devenus de plus en plus exigeants, fournitures scolaires dont les prix flambent d’année en année et l’achat de livres sans oublier les tarifs des cours de soutien devenus ces dernières années une obligation.
La flambée des prix des articles scolaires a dépassé cette année toutes les prévisions, un cahier de 96 pages qui coûtait entre 30 et 40 dinars est cédé à 100 dinars. Les chefs de famille n’en reviennent pas. Il faut noter qu’une très grande offre est enregistrée en matière de fournitures scolaires dans la capitale de l’ouest et les prix affichés ne sont pas vraiment à la portée des petites bourses. Une très grande offre, et un choix très varié, a-t-on constaté lors d’une virée au centre-ville et au Souk de M’dina Jdida où nous avons également  remarqué une certaine réticence de la part des citoyens qui ne faisaient généralement que regarder. Quelques personnes seulement  achetaient les stylos, les crayons et les cahiers ainsi que les cartables présentés sur les étalages. Les arguments présentés par les vendeurs quant à la qualité des  marchandises présentées n’étaient apparemment pas trop convaincants. Pour en savoir plus, nous nous sommes rapprochés de certains citoyens. Ces derniers étaient unanimes confirmant que l’achat de ce genre de fournitures voulait dire « jeter l’argent par les fenêtres ». Ils ont parlé de crayons de couleurs qui ne colorent pas, de stylos qui tombent en panne dès leur première utilisation, de gommes, de règles et de taille-crayons de mauvaise qualité. Certains ont également évoqué la dangerosité de certaines fournitures qui ne sont pas conformes aux règles de fabrication et représentent un danger pour la sécurité et la santé des enfants notamment ceux du cycle primaire, ont déploré nos interlocuteurs. Les chefs de familles sont bel et bien toujours confrontés aux dépenses qui n’ont finissent pas et sont toujours à la Mercie des pseudos commerçants, « ces opportunistes »,  qui ne reculent devant rien pour élargir leur marge de gains en chaque occasion. En effet, pour acheter les fournitures de qualité et être tranquille pour quelques temps avant de devoir renouveler, les parents d’élèves sont « obligés de poser le prix », selon leurs propres propos. « Je préfère acheter une boîte de crayons de couleurs à 200 ou 300 dinars au lieu d’acheter celles à 50 ou 100 dinars. », a indiqué une mère de famille au centre-ville d’Oran. Notre interlocutrice a expliqué qu’elle préfère poser le prix et acheter un article de qualité dont son enfant se servira toute l’année scolaire au lieu d’acheter les fournitures de bas de gamme et devoir acheter plus tard. Cet avis est partagé par un grand nombre de citoyens qui se disent « saignés » notamment après les énormes frais dont ils ont été obligés de faire face durant la saison estivale et les fêtes de l’Aïd Fitr et Adha. Cet état de fait est presque chaque année d’actualité, les citoyens sont en quelque sorte « victimes » des pseudo-commerçants qui font appel à toutes les magouilles pour gagner plus. Les services concernés du contrôle de la qualité et des prix se contentent d’inspecter les commerçants qui activent de manière légale comme le stipule la loi laissant ainsi le champ libre aux autres qui imposent en chaque occasion leur diktat. La direction du Commerce, il faut le rappeler, organise chaque année en cette période ce genre de campagne pour parer la route aux commerçants sans scrupule qui n’hésitent pas à proposer sur leurs étalages des articles scolaires contrefaits. Ces derniers, qui ne se soucient que de leur marge de gain, proposent à leurs clients – des enfants souvent attirés par les gadgets et les couleurs- des articles sans étiquetage. Ces fournitures, dont les origines restent inconnues, sont souvent contrefaites et dangereuses pour leurs utilisateurs. Le rôle de la direction du Commerce qui veille à travers ce genre de campagne à garantir le respect des normes de la qualité et de la conformité de ces articles, se limite à inspecter les commerçants qui activent de manière légale et appelle dans ce cadre les services sécuritaires à serrer l’étau sur les vendeurs qui activent illicitement.  C’est ces derniers qui inondent le marché avec des produits contrefaits et non-conformes. Les Oranais sont dans la tourmente, ces jours-ci, à cause des préparatifs de la rentrée scolaire 2022-2023 et de la flambée des prix des produits alimentaires de première nécessité.

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