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Espagne. Le Parlement des Baléares condamne le massacre de Nador-Melilla

Le Parlement régional des îles Baléares a condamné le drame de Nador-Melilla, au cours duquel au moins 37 migrants subsahariens sont morts à la suite d’une violence excessive et brutale de la police marocaine alors qu’ils tentaient de franchir le poste-frontière vers l’enclave espagnole, ont rapporté des médias locaux. En session plénière, le Parlement a approuvé une proposition non-législative, émise lundi par la coalition politique Més per Mallorca (Plus pour Majorque), visant à condamner le drame de Nador-Melilla le 24 juin dernier, selon l’agence Europa Press. Cette initiative a abouti à l’adoption de plusieurs autres points de différents groupes parlementaires, selon la même source. Parmi les points, celui demandent au Gouvernement central d’honorer et de faire respecter tous les engagements qu’il a pris en matière de défense des droits de l’homme, tant sur son propre territoire qu’à l’extérieur, et à développer une politique migratoire fondée sur le respect des droits de l’homme et garantissant l’intégrité des personnes dans leur droit à la migration. Le député de Més, Miquel Ensenyat, a noté que le « massacre » de Nador-Melilla avait eu lieu après que le gouvernement espagnol « ait rompu unilatéralement un consensus de plusieurs décennies sur la question sahraouie ». De son côté, le député du Parti populaire, Juan Manuel Lafuente, a souligné qu' »il est évident que quelque chose s’est mal passée à Melilla » puisqu’il s’agit, a-t-il dit, de « la tragédie la plus grave survenue à une frontière terrestre de l’Espagne au cours des 40 dernières années ». Du côté du groupe socialiste, le député Enric Casanova a souligné que les « graves » événements survenus à la frontière entre Nador et Melilla « méritent le rejet de tous et de toutes »,  et « doivent faire l’objet d’une enquête ». Selon des Organisations de défense des droits humains au Maroc et ailleurs, le nombre de victimes lors de la répression sanglante menée par la police marocaine contre environ 2.000 migrants africains en juin dernier, dépasse de loin le chiffre annoncé par les autorités marocaines. De nombreuses vidéos et images ont circulé sur les réseaux sociaux montrant des dizaines de migrants au sol, quasiment inertes. Certaines montraient également les forces de sécurité marocaines en train de tabasser des migrants. De nombreux pays et organisations internationales ont exigé l’ouverture d’une enquête internationale indépendante, afin de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé et sanctionner les auteurs des crimes commis le 24 juin.  APS

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