Hier, un grand nombre d’élèves du cycle secondaire à Oran ont été désagréablement surpris de la non disponibilité de leurs bulletins scolaires du 2e trimestre. En effet, parents et élèves ont été, hier, étonnés de ne pas pouvoir récupérer les bulletins de notes du 2e trimestre au niveau de certains établissements scolaires notamment de l’enseignement secondaire, sachant que quelques CEM et lycées ont délivré les bulletins avant les vacances. Les élèves mécontents ont déclaré que certains de leurs professeurs leur ont communiqué les notes avant les avances et qu’il était prévu que les conseils de classes se déroulent durant cette période. Ils affirment qu’ils étaient sûrs de pouvoir connaître leurs résultats respectifs dès le premier jour de la reprise des cours. Mais tel n’a pas été le cas, hier. Une « vraie désagréable surprise » pour eux. Les parents de leur côté se disent tourmentés de cette situation et s’inquiètent pour le moral de leurs enfants qui pourrait être très affecté par cette situation d’incertitude. En effet, les élèves, ne connaissant pas leurs moyennes trimestrielles ni certaines notes de compositions et même de devoirs pour certains, sont très inquiets. « Tout cela joue sur le moral, comment voulez-vous que les élèves aient un bon moral et soient motivés pour l’entame de ce dernier trimestre qui est très court », s’est indigné une parente d’élève rencontrée à la sortie d’un lycée au centre-ville d’Oran. Cette dernière dit craindre les éventuelles erreurs dans les bulletins, un phénomène très récurrent, selon elle. Une autre parente se dit stressée suite à cette situation car elle a déjà vécu une situation très difficile l’an passé à cause d’erreurs dans le bulletin de sa fille qui a vu sa moyenne chuter à cause « d’une maladresse », dit-elle lors de la saisie des notes. « Cela m’a coûté plusieurs aller et retours vers l’établissement scolaire et des absences de travail », a-t-elle ajouté en précisant que cette situation-là l’a pénalisé doublement, car en plus des craintes de devoir s’absenter au travail, de patienter des heures pour rencontrer et les professeurs et le directeur du lycée, elle a dû devoir gérer le moral de sa fille qui pensant qu’il pourrait être trop tard de rectifier les erreurs, stressait énormément. Par ailleurs, une source responsable au niveau de la direction de wilaya de l’Éducation, a expliqué que le problème n’était propre à la wilaya d’Oran mais qu’il était national et qu’il est dû au débrayage auquel a appelé le Cnapest Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’Education. Certains professeurs ont donné les notes aux élèves et se sont abstenus de remettre les fiches aux administrations de certains établissements scolaires.
