La Faculté des Lettres et Arts de l’Université d’Oran 1, Ahmed Ben Bella a accueilli hier, un colloque à l’occasion du 77e anniversaire des massacres du 8 mai 1945. Le colloque scientifique historique et les préparatifs des célébrations du soixantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie ont coïncidé avec le mois de patrimoine, et selon le professeur, Abbassi est l’occasion de revenir sur le capital culturel et historique de l’Algérie tout en étant fiers des grands sacrifices de nos ancêtres face aux colonialistes durant la période allant de 1830 à 1962, une période où les algériens ont tout de sacrifier pour que l’Algérie retrouve sa souveraineté et ses enfants puissent vivre dans la liberté et l’indépendance. Le professeur Abbassi a rappelé que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a lancé, dans ce cadre, un concours national doctoral sur la mémoire nationale dont les résultats seront annoncés après le processus d’évaluation au cours du mois de novembre, coïncidant avec les célébrations du déclenchement de la glorieuse révolution. Le colloque qui a été inauguré par le directeur de l’Université, Oran 1 Ahmed Ben Bella, avait un programme très riche.
Plusieurs interventions ont été données sur le thème des massacres du 8 mai 1945. De nombreux professeurs ont pris part à cet évènement, entre autres, le professeur Belhadj Mohamed qui a mis en exergue la solidarité des algériens notamment, les Oranais avec leurs compatriotes à Sétif Guelma et Kherrata. Le même conférencier a évoqué également les circonstances locales et internationales des massacres du 8 mai 1945. Le professeur Abbasi a également donné une conférence sur l’importance de la recherche dans les manuscrits, notamment que l’Université d’Oran 1 comprend de nombreux départements liés à l’archive, dont le Département des Bibliothèques, d’Histoire, des Médias et de la Communication, qui tous permettent au chercheur à enrichir ses recherches et à approfondir ses connaissances en histoire de l’Algérie et de la mémoire nationale, ajoutant que de tels séminaires sont une occasion de communiquer avec la génération d’aujourd’hui et d’essayer de la relier à la génération d’hier à travers des témoignages en direct des moudjahidines ou à travers des professeurs, considérant cela comme une occasion précieuse de restaurer les références perdues de la génération d’aujourd’hui.